« Portez l’Arche d’Alliance, et marchez devant le peuple » (Jos 3, 6)[1].
« C’est d’ici que le roi David a amené l’Arche d’Alliance à Jérusalem. Pour le peuple de l’Ancien Testament, il s’agissait de sa marche avec Dieu, de Dieu au milieu de lui. Et nous arrivons au Nouveau Testament : Jésus est « Dieu avec nous » et Il habite en Marie, et donc, dans un certain sens, nous pouvons voir que Marie est la nouvelle Arche d’Alliance. Et nous sommes tous appelés à être des ‘arches d’alliance’, des temples du Dieu vivant. » [2].
L’Arche d’Alliance, c’est beaucoup plus qu’un souvenir du passé (voir ICI).
En Marie, le Verbe est descendu, vrai Pain du Ciel… L’appellation « Notre-Dame de l’Arche d’Alliance » trouve son fondement dans l’évangile selon saint Luc, ce qu’il nous faut expliquer (voir ici).
Comme l’ange Gabriel l’avait annoncé au prophète Daniel, le Messie fut massacré (Dn 9, 26). Après sa mort, les pèlerins d’Emmaüs étaient tristes et sombres, jusqu’au moment où Jésus ressuscité leur expliqua les Écritures et rompit le Pain. Or cela advint, peut-on croire, ici même ! (voir ici).
À une époque récente, sœur Joséphine (1850-1927), de l’ordre des sœurs de saint Joseph de l’apparition, reçut la mission d’ériger un sanctuaire en ce lieu chargé d’histoire. Nous évoquerons sa vie, étonnante (voir ici).
Dans la pensée de sœur Joséphine, la basilique devait être le lieu d’une adoration perpétuelle. Pour qui sait méditer, l’adoration perpétuelle est l’épanouissement naturel de la grâce de ce lieu, la réponse adéquate à sa signification historique. Notre époque saura-t-elle le vivre ? (voir ici)